Il les avait rencontrés une première fois. Mais vu que la crise demeure et a même tendance à empirer, une seconde entrevue a eu lieu ce mardi entre le secrétaire général adjoint du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), Aboubacar Soumah, et les chefs religieux. Le syndicaliste à la base de la grève qui paralyse le secteur de l’éducation depuis trois semaines s’est entretenu notamment avec le grand imam de la mosquée Fayçal de Conakry, l’archevêque de Conakry. C’est la mosquée Fayçal qui a servi de cadre à la rencontre.
Mais le moins qu’on puisse c’est qu’il n’y a pas encore d’avancées significatives dans le sens de la décrispation. L’idée, selon le syndicaliste, était de préparer le terrain en vue de prochaines négociations qui devraient s’ouvrir entre pouvoir et syndicat autour des points de revendication posés. Mais poursuit Aboubacar Soumah « Pour le moment, on n’a rien arrêté, ils (religieux) vont aller vers le gouvernement. Après, nous aurons le résultat qui va être communiqué après. Ils n’ont pas donné le temps, mais ils disent qu’ils vont aller rencontrer les autorités ».
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Toutefois, selon des sources anonymes qui se sont confiées à notre rédaction, une Assemblée générale extraordinaire du Syndicat pourrait se tenir le jeudi. L’espoir étant qu’à l’occasion, le mot d’ordre de grève soit levé.
Balla Yombouno
