Les autorités communales de Kindia, en collaboration avec les services de sécurité, ont engagé depuis la semaine dernière une dynamique de réglementation du secteur des taxi-moto. Très concrètement, il est question de recenser et d’identifier les tous les conducteurs de taxi par le port des gilets conçus à cet effet. Le tout en application de l’arrêté N° 4036 du ministère des transports qui stipule tout ce que les taxi-moto doivent faire en République de Guinée.
A l’instar des grandes villes de l’intérieur comme N’zérékoré et Mamou, les conducteurs du secteur des taxi-moto de Kindia commencent à rompre avec les vieilles habitudes. Dans sa stratégie de maintien de la quiétude sociale, mais aussi de mieux gérer les questions de vol de moto et des accidents de la circulation, le président de la délégation spéciale de Kindia se lance dans une dynamique de réglementation du secteur. Une initiative susceptible de contribuer à renforcer la recette communale.
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Dans ce dispositif, trois volets sont complémentaires pour rendre concret le projet sur le terrain. La partie sécuritaire est confiée à la police nationale qui se charge du recensement, de la vérification et de l’identification. Ensuite, la commune commande et attribue les gilets-uniformes aux conducteurs pour rompre avec l’anarchie. C’est aussi à la municipalité qu’il revient de fixer les stationnements sur les lignes. Pour Abdoulaye Bah, président de la délégation spéciale de Kindia, le premiers effets se font déjà sentir « il existait auparavant une vingtaine de lignes dans une anarchie totale. Aujourd’hui, elles sont regroupées en 8 lignes pour toute la commune ». Le troisième volet est assuré par le centre d’administration automobile de Kindia (CADAK) qui, spécialement pour la circonstance, conçoit des plaques de fond noir.
Cette identification des conducteurs de taxi-moto par le port des gilets est une opération appréciée par les conducteurs eux-mêmes. Pour Moussa Camara, recensé au compte de la ligne Boucherie « la décision des autorités est très importante parce qu’elle permet de faire la distinction entre un conducteur de taxi-moto et les autres motards. Ensuite, elle permet de connaitre qui est bandit et qui ne l’est pas »
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L’innovation à Kindia, c’est l’utilisation de la science criminelle qui consiste à porter le même numéro sur le gilet et la plaque de la moto ainsi qu’un indice indiquant la ligne d’appartenance du conducteur. Cette méthode n’existant pas dans les autres villes. Au début des opérations, 465 gilets ont été vendus et 1000 autres sont disponibles depuis lundi dernier
KINDIA, Balla Fakoly www.ledjely.com