Ça y est. La grève des enseignants qui, depuis trois semaines, paralysait le secteur de l’éducation, avec par endroit des pics de violences, est suspendue. Pour deux mois cependant. C’est la principale information issue de l’Assemblée générale qu’Aboubacar Soumah, le syndicaliste à la tête de ce nouveau mouvement d’humeur, a tenue ce jeudi avec la base au siège du SLECG. S’abritant derrière les leaders religieux, le gouvernement a fini par négocier et a lâché du lest.
Selon nos informations, trois acquis essentiels justifient la suspension de la grève par le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG). D’abord, sous la médiation des confessions religieuses et des coordinations régionales, le gouvernement aurait accepté de verser dès la fin de ce mois de décembre 20 des 40% d’augmentation salariale que les enseignants réclamaient. Les 20 % devraient être effectifs au cours du premier trimestre de l’année 2018.
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Par ailleurs, en ce qui concerne le point de revendication portant sur l’instauration d’un salaire minimum de base de 8 millions de GNF que demandent les syndicalistes, les parties se seraient accordées sur le principe de l’ouverture des négociations. Une entente qui sauve la face à tout le monde et qui, surtout, permet de refermer momentanément la crise qui commençait à revêtir une forme de défiance entre les autorités et le camp du syndicaliste, Aboubacar Soumah.