La dédicace de livre intitulé ‘‘l’Histoire du cinéma guinéen depuis 1958’’ s’est tenue vendredi au centre culturel franco-guinéen. Plusieurs professionnels du cinéma guinéen ont pris part à la cérémonie. En première ligne desquels Mohamed Camara, primé de nombreuses fois en France. Dans cet ouvrage, l’auteure Jeanne Cousin, pose le constat et propose des indicateurs de relances.
Pour Jeanne Cousin, ce livre est dédié aux professionnels guinéens du cinéma, mais aussi à la nouvelle génération désireuse d’emprunter le pas : «Ce livre veut rendre hommage à tous les cinéastes talentueux de Guinée et inspirer les jeunes désireux de faire du cinéma. Il évoque aussi les difficultés que le cinéma guinéen a rencontrées, et propose des pistes de solutions », explique-t-elle.
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Sous la 1ère la république, explique le livre, les Guinéens avec enthousiasme retrouvaient les salles de cinéma tous les soirs. Mais à le lire, on se rend compte que la dynamique n’a point duré, du moment que Sékou Touré, attaché à son pouvoir ne voyait que des ennemis de la révolution à tous les niveaux. Ainsi, même les travailleurs du Sily Cinéma n’avaient pas échappé à son jugement.
En 1971, le régime enferma tous les professionnels du cinéma guinéen au camp Boiro. Certains y perdirent la vie, d’autres en sortirent traumatisés. En 1984, à sa mort, le président Sékou fut enterré, avec lui le Sily Cinéma et les salles. Depuis, le cinéma guinéen commença sa descente aux enfers. C’est à partir de 1990 que des cinéastes guinéens expatriés en France ont commencé à venir tourner régulièrement des films dans le pays.
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Cinéphile, l’auteure s’est rendue pour la première fois en Guinée en 2007.
Ibrahima Kindi BARRY
621 265 823
