Faudrait-il croire à une sorte d’exécration ? La diplomatie américaine, jadis incontestée, dégringole depuis des mois, en créant de la dissidence en son propre sein et de l’hostilité à son égard de la part aussi bien des pays arabes que de pays amis. Ballotée entre des stratégies inadaptées et les aléas du terrain, la politique extérieure des Etats-Unis se trouve malmenée en raison de la position indélicate et fantaisiste du président Trump et de sa façon de gérer le département d’Etat. Inutile en effet, de se surprendre que des insuffisances soient notoires au pays de l’oncle Sam.
[rsnippet id= »1″ name= »pub google »]
Depuis près d’un an, aux Etats-Unis, l’administration des affaires étrangères ne fonctionne pas convenablement : de nombreux postes ne sont pas occupés, notamment au niveau des d’ambassades dans des pays pourtant stratégiques comme la Corée du Sud, l’Egypte, la Jordanie, ou encore auprès de l’Union européenne et de grandes institutions internationales. La colère des hauts cadres est grandissante. Au point que certains, poussant la logique de la déception, ont rendu le tablier. C’est le cas d’Elizabeth Shackelford qui avait en charge la Somalie. Dans sa lettre de démission, elle déplore le fait que le département d’Etat ait cédé au ministère de la Défense l’autorité pour diriger la politique étrangère, rendant leur service inutile.
Cette nouvelle est mise à la connaissance du public ce week-end par des confrères américains, au moment où des sénateurs critiquent, eux aussi, les carences américaines à propos des droits de l’homme dans le monde. Et surtout, pendant que la décision du président Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël est vivement contestée au Liban, en Jordanie et dans beaucoup d’autres pays du monde arabo-musulman.
[rsnippet id= »1″ name= »pub google »]
A présent, le Président Trump va au-devant de gros ennuis. Du moment que son attitude risque de requinquer la ‘’colonisation et de mener à la guerre en Palestine. Déjà, des pays comme le Liban et la Jordanie disent qu’ils ne fuiront pas devant leur destin qui est de résister jusqu’au martyr. Jusqu’où iront les Etats-Unis dans ce dossier ? Attendons de voir !
Gilles Mory Condé