Avec l’actuel PNDES de la Guinée, les signes d’échec en terme d’atteinte des résultats escomptés sont déjà perceptibles et doivent indubitablement faire l’objet d’une alerte et d’une anticipation stratégique de la part du Gouvernement et des PTF, qui viennent de confirmer lors du forum de Paris de fructueuses intentions de financement à hauteur de plus de 20 milliards de $ .
Au titre de ces signaux d’alerte d’échec, il ya principalement la démarche de planification biaisée qui n’a pas pu mettre en exergue la réponse adéquate aux besoins et à la demande sociale des populations à la base. Il est particulièrement question du souci de respect de la chaine chronologique d’identification participative des actions de développement qui devraient partir des secteurs, quartiers, districts, communes rurales/urbaines, Préfectures et Régions administratives.
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Malheureusement et dans une précipitation incongrue d’un travail de moins d’un mois, toute la réflexion s’est limitée au niveau des régions administratives et dans la plus part des cas sans véritable débat multisectoriel et en l’absence de statistiques fiables.
Attention, l’alerte de la société civile est nécessaire pour rectifier le tir en réinitialisant les actions programmées au prorata des besoins et de la demande sociale de la base avec la participation et l’adhésion de celle-ci. Pour ce faire, il est impératif de créer des cercles de réflexion dans les secteurs, quartiers, districts, communes rurales /urbaines et régions naturelles pour identifier les besoins réels par priorité en vue d’un amendement du PNDES.
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Pour terminer, l’appropriation du Plan National de Développement Economique et Social de la Guinée par tous les citoyens, de la base au sommet, est nécessaire pour l’atteinte des résultats fixés. D’où le rôle éminent que la société civile doit jouer dans la vulgarisation du plan.
Mamadou Saliou Camara
Activiste de la Société civile
Spécialiste en Sécurité alimentaire