Le ministre guinéen du commerce a fait une déclaration à la 11ème conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), qui se tient actuellement à Buenos Aires, en Argentine. Devant plus 4000 délégués venus des 164 pays membres de l’Organisation, Marc Yombouno a expliqué les inquiétudes de la Guinée et proposé des pistes de solutions relatives aux différents problèmes qui bloquent certains systèmes de fonctionnement de l’institution.
Cette 11ème Conférence ministérielle de l’OMC, se tient à un moment où l’aide au développement et particulièrement les Investissement directs étrangers, se font toujours rares dans les pays africains.
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Pour donc toutes ces raisons, les pays prenant part à cette rencontre souhaitent vivement que cette 11ème Conférence soit sanctionnée par une déclaration avec des pistes de solutions relatives aux différents problèmes qui bloquent encore non seulement le fonctionnement normal du système commercial multilatéral mais aussi et surtout des problèmes qui font que l’austérité économique s’est généralisée.
Le ministre du commerce de « la République de Guinée réitère son attachement au système commercial multilatéral et la mise en place d’un programme de travail qui puisse permettre la poursuite des négociations du PDD après la Conférence de Buenos Aires.
Dans son discours, Marc Yombouno a aussi mis en exergue que de nos jours, le rôle de soutien que joue le commerce en faveur des secteurs productifs comme l’agriculture, la pêche et l’artisanat dans de nombreux pays en développement dans le monde, devient de plus en plus important.
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« Mais, très malheureusement, avec l’allure hésitante à laquelle évolue le cycle des négociations de Doha, avec beaucoup plus de points de désaccord sur des sujets importants que d’accord, mon pays exprime son inquiétude quant à l’avenir du système dont le processus a été lancé à Doha », a-t-il dit. Marc Yombouno ajoute que la Guinée fait siennes les déclarations faites par le Groupe des ACP et le Groupe des PMA, en faveur de la conclusion du PDD, basée sur des résultats justes et équilibrés qui donneront lieu à la prise en compte des questions de développement comme le principal produit livrable. « Nous demandons également que soient préservées, les flexibilités négociées en faveur des pays en développement et qu’elles soient largement prises en compte dans les principes d’inclusion et de transparence », a conclu le ministre guinéen.
Il faut dire que cela fait déjà plus de seize années, que les membres de l’OMC négocient le cycle de Doha pour le Développement. La République de Guinée a souhaité que ce cycle soit enfin conclu, pour permettre à l’OMC, non seulement d’honorer ses engagements pris au fil du temps depuis le lancement de ce cycle au Qatar en 2001, mais aussi et surtout, de conserver sa légitimité et son devoir de garant du système commercial multilatéral transparent et prévisible.
Balla Yombouno