La 52ème promotion de la Faculté de médecine de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, sur financement et appui technique du Fond des Nations unies pour la population (UNFPA), a organisé ce samedi 16 décembre 2017, une campagne de sensibilisation sur le VIH/SIDA, au lycée Kipé, dans la commune de Ratoma. Objectif, sensibiliser les élèves sur et les modes préventions.
D’entrée de jeu, Dr Aissatou Condé, responsable programme IST/VIH SIDA à l’UNFPA, a expliqué quelques règles de bases pour éviter le virus. «Pour éviter les MST ou les IST, vous devrez forcément vous abstenir, c’est la règle numéro un. Si toutefois vous ne pouvez pas vous abstenir, il est important de connaitre votre statut sérologique et celui de votre partenaire. Ces méthodes vous permettront de prendre des précautions pour ne pas contracter le VIH », a-t-elle précisé.
[rsnippet id= »1″ name= »pub google »]
L’objectif de cette campagne, selon elle, est de sensibiliser et attirer l’attention des jeunes sur leur vie sexuelle et les précautions à prendre. L’UNFPA, dit-elle, s’engage à promouvoir l’offre des services de santé sexuelle et reproductive pour les adolescents et les jeunes.
Pour Aissata Fofana, vice-présidente de la 52ème promotion de la Faculté de médecine de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, les jeunes et les adolescents qui constituent les couches les plus vulnérables doivent être au centre des campagnes de sensibilisation. D’autnt que selon elle: «En Afrique sub-saharienne, les adolescents et les jeunes représentent 25% des nouvelles infections au VIH selon l’ONUSIDA. Les inégalités négatives, les obstacles à l’éducation, à l’information et la sensibilisation sont les principaux moteurs de vulnérabilité accrus. Cette couche majoritaire reste encore à l’écart des services de prévention et de traitement du VIH alors qu’ils présentent le plus fort taux de prévalence de la maladie », a-t-elle déclaré.
En Guinée, poursuit-elle, les analyses portent à croire qu’une grande majorité de la population n’est pas largement informée sur les moyens de prévention et de lutte contre le VIH/SIDA. Les jeunes et les adolescents âgés de 15 à 24 ans, à son avis, sont souvent omis dans les campagnes de riposte alors qu’ils sont particulièrement exposés aux risques infectieux. « C’est pour cette raison que nous avons effectué le déplacement pour le Lycée Kipé afin d’échanger sur ces questions», affirme-t-elle.
[rsnippet id= »1″ name= »pub google »]
Et le moins qu’on puisse dire, c’est que les élèves, cible du message, ont bien accueilli l’initiative. Ainsi, pour une des élèves qui a requis l’anonymat, la rencontre a été riche en informations. Du coup, intégrant la logique de la sensibilisation, elle s’engage à répercuter cette dernière auprès de ses camarades qui n’étaient pas là: «Je suis satisfaite de cette campagne. J’ai acquis beaucoup de connaissances. Désormais je suis en mesure de prendre toutes les précautions pour éviter ou lutter contre le VIH/SIDA. Je sais désormais comment utiliser un préservatif pour femme, ce que j’ignorais auparavant. Je m’engage personnellement à transmettre le message à d’autres personnes », confie-t-elle
A noter que la campagne se poursuivra les jours à venir dans d’autres établissements de la capitale guinéenne. En tout, ce sont cinq lycées de Conakry qui sont ciblés par cette dynamique de sensibilisation.
Ibrahima Kindi BARRY
621 265 823