Une session de formation axée essentiellement sur la vulgarisation du contenu local dans l’exploitation du secteur minier, a pris fin hier mardi dans la salle d’exposition de l’université Julius Nyerere de Kankan. Initiée par l’ONG Média Ressources naturelles et droits des Communautés (MERCOM), avec l’appui financier du programme d’appui à la gouvernance dans le secteur minier (PAGSEM), elle a regroupé au total 42 jeunes représentants des organisations de la société civile (OSC) venus des localités concernées par les activités d’extraction minière.
Durant les deux jours de travaux, les interventions ont porté sur les contours du contenu local dans le secteur minier : les avantages de l’exploitation des mines sur les localités, les moyens de contrôle des revenus, les moyens d’obtention de l’emploi.
Selon Golota Raphaël Lamah, président de MERCOM et facilitateur, ces deux jours de formation ont permis de faire le point avec les participants, de la situation actuelle du secteur minier guinéen, afin de les amener à comprendre le concept du contenu local, son importance et ses contraintes.
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Au cours de cette formation, une thématique consacrée à la formation et aux métiers liés aux mines, a été aussi développée par le facilitateur. Car pour lui, si la Guinée est un scandale géologique, les Guinéens doivent en profiter en termes d’emploi.
Cependant, regrette-il, « la quasi-totalité des jeunes sont orientés en Sociologie, Philosophie etc. au détriment des écoles professionnelles qui sont censées leur enseigner des métiers adaptés au marché de l’emploi, y compris ceux liés à l’exploitation des mines ».
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Au sortir de la formation, les participants ont recommandé que la vulgarisation du contenu local soit étendue aux localités qui abritent les différents sites miniers du pays.
A noter que cette formation qui s’est étendue à Kankan, intervient après celles organisées dans les régions de Boké et de Kindia.
Cheick Sékou BERTHE.