Regorgeant de nombreux sites historiques, la Guinée veut être dans le programme de l’UNESCO intitulé ‘‘La route vers l’esclavage’’. Un programme qui vise à valoriser les sites historiques et à favoriser le tourisme. Pour y parvenir, les autorités du pays ont obligation de produire un document scientifique estimé à trois mille pages. Un challenge qui a dernièrement conduit la cheffe de cabinet du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Zeinab Camara, a effectué une visite de terrain à Boffa.
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Boffa ! Du port négrier, à la résidence de la reine Niara Belly, en passant par le PZ jusqu’aux murs des esclaves rebelles, le constat est alarmant. A l’occasion d’une visite sur les sites, la cheffe de cabinet du département de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Zeinab Camara, a souligné : « Nous sommes en train d’identifier tous les sites pour que nous puissions effectuer des recherches scientifiques afin de noter toutes les données historiques et scientifiques ».
Avec cette démarche, dit-elle, nous pourrons être en mesure de produire un document assez riche que nous allons déposer auprès de l’UNESCO pour que les sites historiques guinéens puissent être pris en compte dans le programme ‘‘La route vers l’esclavage’’.
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En plus, de l’avis de Zeinab Camara, la mise en valeur de ces sites historiques peut être un atout économique pour la culture guinéenne. « C’est pour toutes ces raisons que nous nous mettons à pied-œuvre pour atteindre cet objectif », dit-elle.
Pour bénéficier de l’assistance de l’UNESCO dans le cadre de la valorisation de ces sites et l’accroissement de leurs recettes, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et le département de la culture ont l’obligation de produire un document scientifique de trois milles pages.
Si la Guinée est prise en compte dans ce programme, elle pourrait, chaque année, récolter quelques 50 mille dollars pour l’entretien des sites reconnu par l’UNESCO.
Ibrahima Kindi BARRY
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