Les incidents dont il a fait l’objet hier à l’occasion de la fête internationale du Travail pourraient amener Aboubacar Soumah, le secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), à durcir sa position dans l’optique des prochaines négociations autour du salaire de base exigé par les enseignants. C’est du moins ce que l’intéressé a confié à notre micro. Invité à donner les enseignements qu’il tire de ces incidents, il a indiqué : « ça me donne une autre impression sur la manière de me conduire vis-à-vis du gouvernement, et sur la position que je vais adopter sur les négociations futures ».
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A notre question de savoir si ces incidents pourraient amener au durcissement de sa position dans les négociations à venir, il répond : « Effectivement, parce que je vois ici une mauvaise foi de leur côté, quant à l’accès à nos revendications. C’est pourquoi les gens commencent à nourrir une haine bleue contre nous. Nous prendrons toutes les dispositions par rapport à ça ».
Ceci étant, des incertitudes planent déjà sur ces négociations. En effet, la présence de Soumah et de son camp autour de la table de négociations n’est pas encore garantie. Des divergences subsistent autour du contenu de la lettre d’invitation adressée au syndicaliste. L’auteur du courrier ayant omis de mentionner « Secrétaire général du SLECG », Aboubacar Soumah dit avoir sollicité que ce vice soit réparé. « On leur a adressé une correspondance dans laquelle nous leur demandons de changer le contenu de la première lettre qu’ils nous avaient adressée », a-t-il déclaré à notre micro. A défaut, sa présence à la rencontre prévue le 4 mai, reste incertaine.
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Ce qui devrait remettre en cause le processus des négociations. Or, assure-t-il : « Si cela perdure, on essaiera d’user des moyens légaux à notre disposition, à savoir la dernière arme du syndicat qui est la grève ».
Boubacar Sanso Barry