A l’occasion de la fête internationale du 1er mai, des fonctionnaires de la ville de Kankan ont exprimé leurs sentiments au micro de notre rédaction. Il en résulte des témoignages consternants. Lisez !
‘’Le travail ne nourrit plus son homme en Guinée’’
« Je suis très heureux car cela fait de nombreuses années que je suis au service de l’Etat guinéen. C’est donc une occasion pour nous de réfléchir sur l’avenir. Alors, on espère que la nouvelle génération sera à mesure de faire avancer notre pays. Mais faut-il rappeler que c’est au bout de grands sacrifices, que cette journée est fêtée à travers le monde. La vérité, c’est que le travail ne nourrit plus son homme en Guinée. Ça devrait inviter les décideurs à beaucoup plus d’actions », a déclaré Bangaly Fédé Koné, proviseur du lycée Alpha Yaya Diallo.
[rsnippet id=”1″ name=”pub google”]
‘’Dans la fonction publique, on peut ne pas se contenter de son salaire…‘’
« La grosse plaie dans le secteur du privé en matière de travail, c’est que le travail n’est jamais payé à sa juste valeur. Ce qui fait que la quasi-totalité des travailleurs du privé, espèrent intégrer la fonction publique. Pour la seule raison qu’au service de l’Etat, on peut ne pas se contenter de son maigre salaire et bercer dans la corruption, sans grand risque d’être sanctionné», se plaint sur fond de jalousie Ternan Mara, laborantin au sein d’un service privé.
‘’L’informel à la marge’’
Dans la foulée, Aly Chérif, commerçant, fustige le désordre qui caractérise, selon lui, le secteur informel en Guinée. Il dénonce la négligence dont les opérateurs économiques font objet lors des cérémonies de commémoration de cette fête des travailleurs. Or, dit-il, « c’est un secteur qui emploie beaucoup de Guinéens ».
[rsnippet id=”1″ name=”pub google”]
A noter que c’est la préfecture de Mandiana qui a abrité cette année, la célébration régionale de cette fête du travail.
Cheick-Sékou BERTHE correspondant régional www.ledjely.com.
Contact : 620 008 985