« Liberté de la presse, unité nationale et renforcement de la démocratie » …C’est là le thème d’une rencontre tenue ce jeudi 3 mai 2018 dans les locaux de la RTG Koloma, à l’occasion de la 25ème édition de la journée internationale de la liberté de la presse.
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Dans son discours, Sekouba Savane, Directeur général de la Radiotélévision Guinéenne a indiqué que la pluralité médiatique marquée par l’avènement de nouveaux médias dans le pays n’a pas que des avantages. C’est pourquoi, il a souhaité plus de rigueur dans l’exercice du journalisme. « La RTG, elle, soucieuse de la préservation des acquis de la liberté de la presse, jouera sa partition », a-t-il dit.
A cette rencontre, la Haute autorité de la communication (HAC) était représentée notamment par Ousmane Camara. Selon lui, l’institution en charge de la régulation des médias est souvent victime d’un mauvais procès. « Nous sommes mal perçu par l’opinion et par la presse elle-même. Or, Il y a des journalistes et des médias que nous n’avons jamais interpellés parce qu’ils font convenablement leur travail », explique-t-il. Pour lui, le recul de la Guinée dans le classement de Reporters sans frontière est en grande partie dû au déficit de formation des journalistes.
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En revanche, le ministre de la communication, Rachid N’Diaye, a précisé : « je ne mets pas en cause le sérieux et la rigueur de reporters sans frontière, mais j’aimerais un peu savoir de quelle manière cette association travaille, parce que on ne peut pas avoir un critère qui est valable dans un pays et pas dans un autre ». A son avis, la pluralité des médias est la preuve de l’effectivité de la liberté de la presse en Guinée. Aussi, il a rejeté toute responsabilité du gouvernement dans les décisions de la HAC et appelé les journalistes à se pencher aussi sur leurs devoirs.
Hawa Bah