Faut-il y voir le caractère d’une affaire qui défraie la chronique? En tout cas, ce mardi 8 mai 2018, l’accès à l’enceinte de la cour du tribunal de première instance de Dixinn n’est pas permis à tout le monde. Et pour cause, l’audition d’Aboubacar Sidiki Mara, Secrétaire général adjoint de l’Union générale des travailleurs de Guinée y a lieu. Pour y rentrer, les plus chanceux, même quand ils sont venus régler des affaires totalement indépendantes de l’audition, sont obligés de verser des pots-de-vin.
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Au portail, la garde pénitentiaire demande à tout le monde les raisons de leur présence. Quelques-uns parviennent à rentrer par le biais de leurs relations. Devant la presse, empêché, un homme en costume a été obligé de glisser un billet de 20.000 GNF dans les mains d’un garde pour avoir l’accès. Même la presse n’est pas épargnée par le dispositif en place.
Alors que nous mettions ces informations en ligne, le syndicaliste, Aboubacar Sidiki Mara et son avocat Me Paul Kourouma étaient toujours à l’intérieur. A rappeler qu’il est poursuivi pour incitation à la révolte lors de son récent passage à la société UMS de Boké.
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Il faut dire que les conditions dans lesquelles le syndicaliste a été arrêté et acheminé à Conakry, venant s’ajouter les propos du chef de l’Etat, quant à sa propre implication dans cette affaire, cette dernière devient un sujet de débat dans la cité. Quelques-uns y voyant notamment une nouvelle preuve de l’immixtion de l’Exécutif dans des affaires syndicales
Balla Yombouno