A l’université de N’zérékoré, rien ne va plus entre étudiants et responsables. Ce lundi, pour quelques heures, les cours ont été interrompus. A l’origine, la mise à la porte d’un étudiant soupçonné d’être un des meneurs de la manifestation du mois dernier, pour n’avoir pas signé un engagement.
Accusé par l’autorité universitaire de N’zérékoré d’avoir dirigé, en avril dernier, une manifestation pour réclamer le paiement de trois mois de pécules, Kandè Camara est aussi tenu pour responsable de la séquestration des enseignants de lors de la même manifestation. Sommé de signer un acte de reconnaissance des faits et pour demander pardon au rectorat, le jeune étudiant a opposé une résistance. Du coup, Kandè camara a été vidé de la salle. Et en guise de solidarité, les autres étudiants ont boycotté les cours.
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« Je n’ai pas été le seul étudiant à manifester ce jour-là. C’était un mouvement d’ensemble. Moi j’ai été un des acteurs de sensibilisation dans cette affaire. Je ne sais pas pourquoi on veut ma tête ! », s’est défendu Kandè camara, joint au téléphone.
Selon Dr Ousmane Wora Diallo, recteur de l’université de N’zérékoré quelques jours après la manifestation, cet étudiant a été approché par son chef de département, puis le vice-recteur chargé des études. Lors de leur entretien, dit-il, « Kandè a reconnu les faits avant de s’excuser. C’est ainsi qu’il lui a été demandé de faire un engagement écrit pour demander pardon et promettre de ne plus reprendre ce comportement insurrectionnel ».
N’zérékoré, Niouma Lazare Kamano correspondant régional pour www.ledjely.com