En raison de plusieurs cas de vols d’engins roulant dans le campus, les autorités de l’université Julius Nyerere de Kankan instaurent des mesures susceptibles de limiter l’insécurité. Les mesures en question portent sur plus de rigueur autour de l’accès à l’enceinte de l’université.
L’université de Kankan, jusque-là accessible à tout le monde sans le moindre contrôle, n’est dorénavant franchissable qu’à l’aide d’identifiants. C’est pour tenter de mettre fin au nombreux cas de vol de motos enregistrés ces derniers temps au sein de cette institution d’enseignement supérieur, les responsables prennent cette décision. Ainsi, dorénavant, pour accéder à une salle de classe ou à même à l’enceinte de l’université, les étudiants doivent présenter leurs cartes estudiantines aux agents chargés de la surveillance. Les enseignants chercheurs, eux, doivent se munir de leurs cartes professionnelles.
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« N’importe qui ne doit plus avoir accès à l’université », a déclaré Karamo Condé, Directeur de la communication de l’université. Il précise que la décision n’est que le début d’une vaste opération de sécurisation de l’université. « On va informer la presse pour ce qui est des décisions finales qui seront prises au moment opportun », a-t-il promis.
Cette mesure est saluée par la plupart des étudiants, à l’image de Mamadi Kourouma du département de la sociologie.
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« Je trouve que c’est une bonne chose. Il est vraiment difficile de suivre les cours, pendant que nos motos sont exposées aux voleurs », a-t-il dit.
Cheick-Sékou BERTHE, correspondant régional www.ledjely.com.
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