Le ministère des Mines et de la Géologie sert de cadre depuis hier à l’atelier de restitution du rapport d’évaluation des plans de gestion environnementale et sociale des sociétés minières installées en Guinée. Plus concrètement, il est question de prendre connaissance du contenu du rapport, d’échanger autour de ce contenu en vue d’aboutir à des recommandations. A l’occasion, les participants, venus du ministère des Mines, de celui de l’Environnement et des sociétés minières, entres autres, débattent de l’indemnisation, de la compensation, de la réinstallation, du contenu local ainsi que du suivi environnemental. C’est le ministre des Mines en personne, Abdoulaye Magassouba qui a présidé la cérémonie d’ouverture.
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A l’occasion, le ministre des Mines a indiqué que le développement du secteur minier repose non seulement sur l’investissement devant permettre la réalisation du projet transformateur pour l’économie mais aussi sur l’impact des projets sur les communautés locale et nationale. Aussi, rappelle Abdoulaye Magassouba : « Cet atelier fait suite à une étude de plusieurs mois réalisée sur le terrain par un cabinet international et indépendant, dans le cadre de la compensation de l’impact des projets miniers sur le plan environnemental et sociétal. C’est pour pouvoir s’assurer que les sociétés respectent les clauses environnementales et sociales, en particulier, que les plans sociaux et environnementaux soient correctement élaborés. Le principal défi que nous avons aujourd’hui est d’assurer un impact positif de ces projets sur le terrain. Nous parlons d’impact économique. Sur ce plan, un des instruments fondamentaux concerne la mise en place du fond de développement locale et durable. »
Du côté des représentants miniers, Samba Sangaré, responsable du département environnement de la SAG rend compte de la situation dans sa propre compagnie « Du côté de la SAG tout est dans l’ordre. Sur les 7 points, 5 sont en vert et les 2 autres sont en rouge il s’agit notamment de l’EIES (Etude de l’Impact Environnemental et Sociale). Nous avons un programme très robuste en termes de gestion environnementale et sociale. Nos études sont souvent accompagnées chaque fois par ces programmes. Après nos études, on essaie de voir les points positifs et négatifs. C’est-à-dire, on trouve des solutions aux points négatifs et on bonifie ceux positifs. On fait de sorte que l’impact soit concentré sur les communautés locales de façon positive ».
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Le secrétaire générale du ministère de l’Environnement des Eaux et Forêtn Seydou Sidibé, pour sa part, pense que le rapport d’’évaluation de la mise en œuvre des plans de gestion environnementale et sociale des sociétés minières comporte des insuffisances : « Je demande aux responsables des sociétés minières de renforcer leurs projets de gestion surtout sur le plan de la compensation.», suggère-t-il en conséquence.
Mohamed DORE www.ledjely.com