Depuis quelques semaines, Alhassane Camara, fils d’un commissaire de police, est poursuivi par une famille pour viol d’une fillette de 2 ans et tentative de viol sur une autre de 11 ans. Au niveau de plusieurs autorités policières, le statut du père de l’accusé lui a permis de s’en tirer à bons comptes. En désespoir de cause, la famille des deux victimes compte désormais sur une ONG : « Protégeons les droits humains ».
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L’acte s’est déroulé le 4 Avril dernier dans les bandes de 9 heures, à Hamdallaye. « Il est venu s’asseoir à côté des enfants qui jouaient. Tout le monde était parti au marché. Il en a profité pour violer la fillette », explique Mohamed Sidibé, témoin. Selon lui, en raison des cris des enfants, Alhassane Camara, 25 ans, a tenté de prendre ses jambes-au-cou. C’est ainsi, selon le témoin, qu’il a croisé une voisine de sa victime qui a constaté qu’il remontait son pantalon. « Quand il est passé, la femme a cherché à savoir pourquoi les enfants criaient. A sa grande surprise, elle a trouvé la fillette couchée au sol, avec du sang », raconte Mohamed.
Suite à cette agression sexuelle, l’examen médico-légal de la victime par le Pr. Hassane Bah a mis en évidence « une hyperhémie vulvaire et une déchirure hyménale, sur une défloration hyménale récente ».
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Cinq jours après, le même jeune a de nouveau essayé de violer la tante à sa première victime, une adolescente de 11 ans. Du coup, la famille des deux filles a décidé de porter l’affaire au niveau des autorités. « Le jeune et sa famille ont été convoqués à trois reprises, mais ils ne sont pas venus. C’est ainsi que nous avons déposé une plainte au commissariat de Ratoma. A ce niveau, le père du jeune qui y sert a usé de son statut d’officier de police pour influencer la procédure », affirme Sidibé.
En désespoir de cause, la famille des victimes s’est tournée vers l’ONG « Protégeons les droits humains’’. « Ce qui fait mal dans ce dossier, c’est lorsque les gens qui sont censé protéger les citoyens se rendent complices des malfaiteurs. Nous comptons poursuivre le colonel de la police, le violeur et même les agents qui sont rentrés dans la combine pour libérer l’auteur de ce viol » rassure Ibrahima Diallo, président de l’ONG.
Au commissariat de police de Ratoma, personne n’accepte de s’exprimer sur le dossier.
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Toutefois, il convient de relever que ce cas, aussi dramatique soit-il, n’est pas isolé. Ainsi, il y a quelques semaines, ‘’ Protégeons les droits humains’’ a porté un cas similaire devant l’Office de protection du Genre, de l’Enfance et des mœurs (OPROGEM). Là également, elle traquait des responsables de la libération d’un homme en uniforme qui s’était, lui aussi, rendu coupable de viol sur une fille.
Hawa Bah