Si avec la démission, hier, du gouvernement de Mamady Youla, le camp Aboubacar Soumah s’est quelque peu adouci et a remis à plus tard la grève qu’il entendait relancer ce lundi, ce n’est pourtant pas encore la fin de l’adversité et des suspicions entre les deux camps du SLECG. Ainsi, à peine vingt-quatre heures après la fin du congrès des pro-Sy Savané et l’élection de dame Kadiatou Bah au poste de secrétaire générale de cette tendance, Abdoulaye Portos Diallo, un des lieutenants d’Aboubacar Soumah se fend d’accusations contre ceux qui ont pris part la rencontre des 16 et 17 mai à l’ENAM. Selon lui, en effet, chacun des congressistes qui y étaient, a touché 15 millions GNF de la part du gouvernement.
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Si à l’image de tous ceux de son camp, Abdoulaye Portos a mis de l’eau dans son vin par rapport aux menaces de ces derniers jours, il ne reconnait pas pour autant le congrès des proches de Sy Savané. « Ce congrès est un non-évènement pour nous, dit-il. Vu que c’est nous qui sommes autour de la table, on n’a rien à dire de ce congrès ». Quoique, poursuit-il, le gouvernement étant derrière, « les congressistes ont touché 15 millions GNF ». Mais il ne veut pas se laisser impressionner pour autant : « Qu’à cela ne tienne, nous sommes sur notre trajectoire. Comme ils sont forts du gouvernement, qu’ils continuent à pousser le pion. Ce n’est pas pour autant qu’ils nous empêcheront d’aller au congrès de l’USTG. Le moment venu, s’ils sont forts, les deux bureaux vont aller ensemble. On va convier nos mandants, ils vont venir avec les leurs. Et on verra qui va remporter les élections de l’USTG »
A la question de notre reporter relative aux preuves des accusations qu’il porte à l’encontre des congressistes, il répond : « Ce sont les congressistes même qui nous l’ont dit. Il y en a qui ont réfuté le montant. Par contre, d’autres venant de l’intérieur du pays, ont accepté. Les ordres de mission ont été signés par les préfets et les DPE … ».
Balla Yombouno
628742308
