Le ministre sortant du Budget, Mohamed Lamine Doumbouya, a inauguré ce jeudi 17 mai 2018, le premier Centre de gestion agrée (CGA). La cérémonie a aussi connu la présence du chef de la Délégation de l’Union européenne en de Guinée dont l’institution, depuis 2016, via le Fonds européen de développement et à travers le programme d’appui à la réforme des finances publiques, participe aux travaux d’expertise technique pour la préparation du cadre légal ainsi que l’acquisition des équipements qui ont permis l’ouverture du secrétariat permanent en décembre passé et le lancement, hier, de ce centre.
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Le centres de gestion agrée (CGA offrent des services à ses adhérents, notamment dans le cadre de la comptabilité et de la sécurité fiscale, de l’élaboration des déclarations fiscales, et du renforcement des capacités par la formation aux méthodes modernes d’organisation et de gestion.
A l’occasion de cette cérémonie inaugurale, l’administrateur du centre, Amadou Baldé a invité tous les opérateurs à adhérer à sa structure, qui est, selon lui, une réponse aux besoins en matière de gestion comptable et fiscale. « Nous vous réaffirmons que nous ne ménagerons aucun effort dans la parfaite réalisation de notre mission », a-t-il dit.
De son côté, le président de la Chambre régionale de commerce, d’artisanat et d’industrie de Guinée, Mamadou Baldé a déclaré : « ce précieux outil que vous avez bien voulu mettre à la disposition des opérateurs économiques permettra de les accompagner dans leur gestion et leur serviront d’interlocuteur avec les institutions fiscales ». Selon lui, le CGA permettra l’autonomisation de ses adhérents.
Pour Geradus Gielen, ambassadeur de l’Union européenne, les adhérents aux centres pourront bénéficier d’autres avantages, comme l’accès au crédit bancaire en raison de leurs agréments. « Ce qui contribuera sans doute à l’expansion de leurs activités commerciales », a-t-il admis.
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Pour renchérir, le ministre du Budget, Mohamed Lamine Doumbouya, a affirmé que ce centre répond aux besoins de renforcement des capacités des opérateurs économiques et des entreprises locales. « Notre économie est dominée à plus de 70% par le secteur informel…Dans ce secteur, il y a des hommes et des femmes qui ont la capacité et la volonté, pour lesquels il y a nécessité d’accompagnement », a-t-il déclaré. Pour lui, ce centre vient répondre à ce besoin d’accompagnement. Les acteurs qui rentrent nouvellement dans ce secteur, dit-il, bénéficient, pendant trois ans, d’abattements fiscaux de 50% et de 25% pour les deux années suivantes. Mais, précise le ministre, la seule condition est que ces acteurs économiques acceptent de suivre des formations devant les préparer à la formalisation de leurs activités.
Balla Yombouno