Si le nouveau gouvernement a obtenu un semblant de répit avec le report de la menace de grève que projetait le camp d’Aboubacar Soumah du SLECG, ce n’est pas pour autant que le ciel social guinéen est totalement dégagé. En témoigne une déclaration en vertu de laquelle les greffiers de Guinée ont indiqué ce lundi leur intention d’aller en grève. L’annonce a été faite au tribunal de première instance de Mafanco.
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Dans ladite déclaration, Mamadou Dian Baldé, le porte-parole des greffiers a essentiellement mis en avant la non application du statut particulier des greffiers. Or, rappelle-t-il, «la suspension de notre grève le 18 mai 2016 était subordonnée à la signature et l’application de notre statut particulier ». Conséquence, poursuit-il : « Nous greffiers, signataires de la pétition, décidons de lancer dès le 8 juin 2018, la grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire national ». Un débrayage dont le dénouement sera subordonné, conclut-il, à « l’application totale avec effet rétroactif du statut particulier des greffiers en chef, des greffiers et des secrétaires de greffe ».
Balla Yombouno