Nommé au poste de ministre de l’Investissement et des Partenariats publics-privés, dans le cadre du dernier remaniement gouvernemental, Gabriel Curtis a pris fonction en cet ultime jour du mois de mai. C’était à la faveur d’une cérémonie présidée par le secrétaire général du gouvernement.
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Pour l’ancien patron de l’APIP, la création d’un département ministériel dédié aux investissements et aux partenariats publics traduit, à elle seule, « l’importance accordée par le gouvernement à l’investissement. Pérenniser les acquis et continuer à améliorer l’économie du pays et la création d’emplois de qualité seront nos principaux défis ».
A la tête de ce nouveau département, Gabriel Curtis souhaite mettre en place une administration pragmatique, basée sur la compétence et le professionnalisme afin d’atteindre les objectifs qui lui ont été assignés par le président de la République et le premier ministre.
Très concrètement, cela revient, selon à
- Mettre en œuvre des stratégies adaptées pour attirer les investissements,
- opérationnaliser l’unité PPP ;
- travailler sur des projets structurants pour aider à la croissance à deux chiffres de l’économie de notre pays et favoriser le développement du secteur privé,
- mettre en œuvre de petits et très petits projets de stimulus et d’investissements divers à travers des mécanismes de PPP innovants à l’attention de nos populations;
- vulgariser et faciliter l’opérationnalisation de la politique nationale du contenu local pour accroitre les opportunités pour notre secteur privé ;
- identifier et continuer la mise en œuvre des réformes nécessaires à l’amélioration du climat des affaires en Guinée
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Convaincu qu’il n’y a pas d’Etat fort sans un secteur privé, lui-même fort, Gabriel Curtis promet d’accorder son soutien à ce dernier. « Je serai à son écoute, et assurerai sa promotion. Cependant, je demande au secteur privé de faire preuve de plus de pragmatisme, de rigueur et d’organisation pour un partenariat entre le public et le privé plus fécond. Nous allons veiller à ce que nos concitoyens à l’intérieur du pays bénéficient d’une attention particulière et aussi, dans la mesure de nos moyens, favoriser les initiatives portées par les femmes et les jeunes ».
Balla Yombouno