L’ancien porte-parole de l’opposition républicaine, Aboubacar Sylla, nommé ministre des Transports dans le gouvernement d’Ibrahima Kassory Fofana, a pris fonction ce jeudi 31 mai 2018. La cérémonie de passation des charges entre lui et Oyé Guilavogui, s’est déroulée sous la présidence du secrétaire général du gouvernement. Et l’ancien porte-voix de l’opposition en a profité pour prendre quelques engagements aussi risqués qu’il hérite d’un secteur aux défis particulièrement importants.
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Si le ministre sortant des Transports, Oyé Guilavogui, est mécontent, on peut dire qu’il n’a rien laissé transparaître de ce genre ce jeudi. Tout au contraire, à l’occasion, il a témoigné sa reconnaissance au président de la République, pour l’avoir, rappelle-t-il, gardé dans ses gouvernements successifs depuis 2011. De la gratitude, c’est aussi ce qu’il a témoigné au RPG-arc-en-ciel et à ses désormais ex-collaborateurs du ministère des Transports. De fait, il n’entend surtout pas rompre les ponts : « Je reste et je continue à être au service de l’Etat et au chef de l’Etat. Je rassure également le parti que je continuerai à rester à sa disposition ».
Son successeur, lui aussi, quand il a pris la parole, a remercié le président Alpha Condé pour la confiance placée en lui. Confiance qu’il promet de mériter aussi bien de la part du président de la République que de celle des citoyens à la base. Aboubacar Sylla rassure également les cadres du département qu’il n’y aura aucune chasse aux sorcières. Ce qui est fait est fait. « Ce qui m’intéresse c’est le but qu’on s’est fixé sur l’objectif d’aller de l’avant, de faire en sorte que le ministère des transports soit un ministère modèle dans notre pays », déclare-t-il, confiant.
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Visiblement confiant des défis qui l’attendent, il promet : « je m’attacherai à faire en sorte que le Guinéen souffre moins pour quitter son lieu de travail, qu’il ne soit pas obligé de trainer pendant 3 heures dans les rues avant d’arriver chez lui, du fait des bouchons. Nous ferons face à cette anarchie qui semble régner dans la circulation de Conakry ».
Sacré chantier !
Balla Yombouno