Il ne le dit pas de manière explicite. Mais le nouveau ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle, de l’Emploi et du Travail semble avoir tiré les enseignements du bras de fer entre les syndicalistes du secteur de l’éducation et son prédécesseur. En tout cas, comme s’il reprochait à Albert Damantang Camara de n’avoir pas fait tout ce qu’il fallait, Lansana Komara, à l’occasion de la cérémonie de passation de service, a cherché à rassurer le camp d’Aboubacar Soumah. Relayant, selon lui, le message du chef de l’Etat, il dit souhaiter « dorénavant », un dialogue basé sur la « confiance mutuelle, la vérité et la préservation de la paix ».
[rsnippet id= »1″ name= »pub google »]
Dans la même veine, il promet : « Nous allons donc nous atteler à renouer ce dialogue social pour préserver cette noble tradition instituée par le Président de la République ». D’ailleurs, en la matière, il croit avoir des atouts qui pourraient avoir fait défaut à son prédécesseur : « Je suis avant tout un enseignant et j’ai une certaine expérience syndicale. Ces deux atouts me permettront surement de réussir… ».
Encore qu’en la matière, Ibrahima Kalil Konaté (K2), ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation dans le gouvernement sortant, avait les mêmes atouts. Mais on sait tous qu’ils n’avaient guère suffi. Tout au contraire…
La rédaction