Finalement, ils n’auront pas chômé longtemps. Débarqués de l’équipe gouvernementale précédente, le 26 juin 2018, Albert Damantang Camara, ex-porte-parole du gouvernement, Rachid N’diaye, ex-ministre de la Communication, Abdourahmane Diallo, ex-ministre de la Santé et Mme Aïssatou Baldé, ex-ministre de l’Environnement, rejoignent la présidence de la République, ce 6 juin 2018. En vertu d’un décret publié par le président Alpha Condé, ils sont tous les quatre nommés comme conseillers à la présidence de la République.
[rsnippet id= »1″ name= »pub google »]
Ils viennent s’ajouter à une équipe particulièrement étoffée de conseillers autour du président de la République. Si pour quelques-uns, la fonction plutôt vague de « conseiller » débouche sur des missions spécifiques, pour la majorité cependant, ce statut demeure honorifique. Au point qu’au sein de l’opinion, il y en a qui assimilent la présidence de la République à un garage où le chef de l’Etat confine des collaborateurs, le plus souvent pour davantage les contrôler et ainsi empêcher qu’ils soient récupérés ou qu’ils soient eux-mêmes tentés par le camp adverse. « Tout dépend de la personnalité et des ambitions du conseiller », nous expliquait récemment un habitué de la Grande Cour.
La rédaction
