En guise de lancement du mois de l’Enfant, Mme Diaby Mariama Sylla, ministre de l’Action sociale, de la Protection féminine et de l’Enfance a présidé, ce mercredi 6 juin 2018, une conférence ayant pour thème : la protection de l’enfance au cœur de la stratégie des communes de convergence. La rencontre s’est déroulée dans la salle des fêtes de l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry et a mobilisé plusieurs ONG, partenaires (UNICEF) et institutions nationales et internationales.
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Dans son exposé liminaire, le chargé de la réforme au département de la justice, Hassane 2 Diallo a ironiquement rappelé que le législateur guinéen prévoit encore la cour d’assises des mineurs. Or, dit-t-il, la cour d’assise chargée de juger les crimes des majeurs a déjà été supprimée au motif qu’il est du devoir de l’Etat de donner la possibilité à toute personne condamnée en première instance de pouvoir contester cette décision devant une juridiction supérieure. « Si cela a été fait au niveau des majeurs, il doit nécessairement s’étendre au niveau des enfants », estime-t-il.
Pour la ministre de l’Action sociale, Mme Diaby Mariama Sylla, les enfants constituent une des couches les plus vulnérables. « C’est pourquoi, le gouvernement guinéen a décidé de leur consacrer entièrement ce mois de juin », a-t- elle souligné. Toutefois, elle admet qu’il reste beaucoup de défis à relever notamment dans le cadre de la lutte contre les mutilations génitales féminines, les violences, le viol et le mariage précoce.
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Représentant le parlement des enfants de Guinée, Aissatou Fofana, a sollicité l’implication de tous dans le processus de l’éducation. « Les enfants ne peuvent pas retenir tous leurs droits en même temps. Il faudrait que la communauté et la société participent à l’éducation progressive des enfants », préconise-t-elle.
Hawa Bah