A N’zérékoré, une rencontre a regroupé le samedi 9 juin 2018, les responsables de la santé, les autorités locales et autres acteurs sanitaire. Objectif : échanger autour de la lutte contre le décès des femmes lors des accouchements clandestins. En effet, rien qu’en ce début d’année, 19 dames ont perdu la vie au cours d’accouchements sans assistance d’un personnel hospitalier.
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Selon le président de la délégation spéciale de N’zérékoré, Pé Mamady Bamy, il est très malheureux que par défaut ou mauvais encadrement, des femmes meurent pendant l’accouchement. Pour inverser la tendance, dit- il, il faut l’implication de tous, notamment les services concernés, pour mieux sensibiliser les populations.
Du côté des responsables sanitaires, l’inquiétude est au comble. « En 2016, on a enregistré 35 décès maternels, 42 l’année suivante et cette année de janvier à mai, on a enregistré d’abord 19 décès », rapporte Dr Yamoussa Youla, Directeur général de l’hôpital régional.
Présente à cette rencontre, la représentante de l’UNFPA, Marie Louise Haba, a dit son effarement face à ses horribles statistiques. D’autant que son institution consent des efforts pour éradiquer ce type de fléau. « Nous apportons des médicaments, des matériels pour aider les structures de santé, mais les cas de décès maternels augmentent. On se demande si notre apport porte fruit », a-t-elle dit.
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A leur tour, certaines citoyennes ont dénoncé la corruption qui prévaut dans les structures de santé, surtout quand s’agit du des soins obstétricaux. En réponse, le Directeur général de l’hôpital régional de N’zérékoré a rassuré que la césarienne est gratuite et qu’aucune femme ne doit payer de l’argent.
Niouma Lazare Kamano correspondant régional pour www.ledjely.com
Contact : 622783505