Les épreuves théoriques des examens de sortie des écoles techniques et professionnelles ont été lancées ce 18 juin sur toute l’étendue du territoire national. Cette année, ils sont 16403 candidats dont 8919 filles. Pour garantir la crédibilité de ces évaluations sanctionnant les 3 ans d’étude, 384 superviseurs sont déployés dans les 348 centres.
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Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdoulaye Yéro Baldé, accompagné du chef de cabinet de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Mamadi Alkhaly Chérif, a procédé au lancement officiel par l’épreuve de Français à l’Ecole nationale d’instituteurs (ENI) de Conakry. Où 199 candidats dont 90 filles sont répartis dans sept salles et surveillés par 14 superviseurs.
Pour Amadou Youla, Directeur de l’ENI, hors mis le caractère national, ces évaluations n’ont rien de particulier par rapport à celles organisées à l’interne dans les écoles. « Les instituteurs sont des formateurs au sein de la communauté. Ils sont considérés comme étant le miroir de la société, donc ils doivent se conformer comme ça se doit », a-t-il dit
A la différence des autres écoles où les épreuves pratiques sont annoncées pour la semaine prochaine, à l’ENI, les évaluations prennent fin ce jeudi 21 juin.
A l’Ecole nationale des arts et métiers (ENAM), Abdoulaye Yéro Baldéa prodigué des conseils aux candidats et invité les surveillants à être stricts. « Vous avez écouté le discours du président : tous ceux qui doivent enseigner désormais doivent sortir de ces écoles techniques qui forment effectivement les enseignants », a-t-il rappelé. Selon lui, la formation dans les filières techniques de l’ENAM ouvre une opportunité d’emploi dans les entreprises.
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Il est à préciser que le ministre de tutelle, Lansana Komara, lui, est allé à l’intérieur du pays, pour le lancement et la supervision des examens.
Hawa Bah