D’un conseil des ministres à un autre, le président Alpha Condé insiste sur la nécessité de la solidarité gouvernementale. N’empêche que très souvent, la presse se fait l’écho de brouilles ou d’inimités entre membres du gouvernement. En particulier, on a toujours dit de l’actuel ministre de l’Unité nationale et de la Citoyenneté, Khalifa Gassama Diaby qu’il est le mal-aimé de tous les gouvernements successifs auxquels il a appartenu. Sa liberté de ton irriterait et ferait des jaloux, surtout dans les rangs des faucons du régime. Eh bien, à l’occasion du lancement, hier, du Forum national des Etats-généraux des droits de l’homme, le ministre de la Justice, n’a pas tari d’éloges à l’endroit de son homologue. Jugez-en par vous-mêmes via l’extrait ci-dessous de son intervention.
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Il y a quelques années, le président avait pris sur lui la décision de créer un département intitulé ministère des Droits de l’homme et des Libertés publiques. C’était quelque chose de novateur qui était appréciée à l’extérieur comme en Guinée. Cela a été critiqué, certains ont parlé de gadget. Mais ils ont oublié la personne qu’il a nommée à ce poste. Monsieur Gassama Diaby, les institutions, c’est aussi les personnes qui les incarnent. Quand on connait le ministre Gassama, on ne peut pas dire qu’il est un gadget, ou un homme qui va amuser la galerie sur les thématiques des droits de l’homme en Guinée. Il a été souvent critiqué et jeté en pâture, surtout lorsqu’il critique le gouvernement. Certains l’on poussé à partir de ce pays, d’autres à démissionner de son poste. Il a subi pas mal d’attaques, mais il est toujours armé de courage pour son travail et à son poste, et cela est très important, Monsieur le ministre ! D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que nous en sommes là, c’est également quelque part un aboutissement de votre œuvre sur cette thématique. C’est un effort que nous louons.
Ibrahima Kindi BARRY
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