Lors de la présentation de la politique générale de son gouvernement d’hier, devant les parlementaires, Kassory Fofana s’est engagé à réduire considérablement la pauvreté en Guinée. Pour cela, il préconise plusieurs stratégies qui, cependant, nécessitent toutes la disponibilité de ressources notamment financières. En conséquence, il promet de s’investir pour accroître les recettes de manière à générer les ressources dont il pourrait avoir besoin pour la concrétisation des engagements qu’il a pris. Il promet en particulier une refonte de la politique fiscale guinéenne.
[rsnippet id= »1″ name= »pub google »]
Le premier ministre Kassory Fofana, et son équipe se sont fixés comme ambition, la mise en œuvre du PNDS obtenu à l’issu d’un accord avec la chine pour une valeur de 21 milliards de dollars.
Kassory Fofana ne s’en cache point. Selon lui, c’est d’une « révolution » dont on a besoin en matière de fiscalité pour pouvoir dégager des marges budgétaires pouvant financer les priorités économiques. Se fixant comme objectif de faire passer les recettes fiscales, actuellement situées à 16 % du PIB, à 20 % à l’horizon 2020, Kassory énonce les réformes permettant d’y arriver : « Il y aura une dématérialisation complète des procédures de recouvrements des impôts et taxes. L’implication des banques commerciales pour le recouvrement de certains produits fiscaux, le déploiement d’une politique foncière stable permettront d’accroitre considérablement les recettes fiscales. L’actuelle direction nationale des impôts sera profondément réorganisée pour mieux répondre aux attentes d’une administration digne de nom. Le principe de base sera de créer une séparation étanche entre les contribuables et les agents des impôts, qui ne devront plus être impliqués dans la perception des impôts et taxes.»
Ibrahima Kindi BARRY
621 265 823