En prévision de l’augmentation décidément inévitable du prix du carburant à la pompe, le premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana, avec à ses côtés l’inspecteur général du travail, s’est entretenu ce jeudi 28 juin 2018, avec les membres de la CNTG-USTG, dans le cadre de négociations autour des mesures d’accompagnement. Mais le patronat n’ayant manifestement pas été convié à la rencontre, les syndicalistes ont exigé qu’il soit associé. Ce, conformément à un accord tripartite signé en février 2016 et qui impliquait les trois partenaires sociaux que sont l’Etat, le patronat et le syndicat.
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Au sortir de la rencontre, Mamadou Mansaré, le président de la commission de négociation de l’inter-centrale CNTG-USTG a tout d’abord confirmé le motif de la rencontre « C’était autour du point que vous savez tous, parce que le commentaire est largement passé sur les médias, il s’agissait du prix du carburant à la pompe ».
Puis, il a fait part de la position de son camp : «D’échanges en échanges, nous avons dit à Monsieur le premier ministre que s’ils doivent respecter les obligations que l’Etat a signés avec les partenaires extérieurs, il y a aussi les accords qu’on a signés sous l’égide de l’Assemblée nationale qu’il faudrait respecter. Donc, il y a un pied du tripartisme qui manquait dans la salle, il s’agissait du patronat, nous avons dit que nous ne pouvons ouvrir aucune négociation autour de ce dossier de carburant et le prix du carburant ne peut pas être fixé sans qu’il y ait une négociation. Voici la position de l’intersyndicale. Je parle de l’accord de février 2016 ».
Balla Yombouno