Le préfet de N’zérékoré, El hadj Sory Sanoh, a animé un point de presse ce mercredi 8 janvier 2020. Au menu : la grève du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée, prévue ce jeudi à travers le pays. En substance, il indique l’illégalité du bureau du SLECG de N’zérékoré et menace de faire valoir la loi contre toute personne qui empêchera les cours dans les écoles.
« Après la destitution de Fayala Doumbouya et certains membres du bureau en 2019 pour avoir signé la suspension de la grève, Aboubacar Soumah s’est trouvé un remplaçant en la personne de Célestin Soumaoro », rappelle le préfet de N’zérékoré. Mais, explique-t-il, dans la démarche pour l’exclusion de Fayala et son équipe, il y a eu des ratées : « le congrès ténu pour élire Célestin comme Secrétaire régional du SLECG de N’Zérékoré, a enregistré des manquements, en en violant certains articles du règlement intérieur du SLECG ». Face à cette situation, il dit avoir convoqué ce nouveau bureau, la DPE et les APEAE, pour leur signifier l’illégalité de ce bureau du SLECG : « Tous ont reconnu les violations graves posées par le SLECG. ».
Pour toutes ces raisons, indique-t-il, ce bureau ne doit exercer aucune action au nom du SLECG, tant que les règlements intérieurs du mouvement syndical ne sont pas respectés : « le SLECG de N’Zérékoré ne doit en aucun cas aller déposer les préavis de grève dans les écoles. »
Pour lui, les enseignants qui désirent aller en grève sont libres : « la grève est un droit qui est reconnu par la loi. Mais il ne faudrait pas que les autres qui veulent aller à l’école soient empêchés. Toute personne qui sera prise en train d’empécher les cours, aura à faire avec la loi ».
Pour terminer, il invite les parents d’élèves à laisser les enfants rejoindre les écoles. Il en fait de même pour les enseignants.
De N’ZÉRÉKORÉ, Niouma Lazare Kamano pour ledjely.com
Tél: +224622783505