La première session du conseil d’administration de l’Agence nationale de financement des collectivités (ANAFIC), s’est ouverte ce 09 janvier 2020. Au total, 9 membres statutaires sur 12 sont au rendez-vous. Durant deux jours, le conseil passe en revue les activités réalisées l’année dernière et statue sur les 541 milliards GNF proposés pour le budget de 2020, contre 517 milliards GNF en 2019.
Dans son discours, Alhassane Aminata Touré, Directeur général de l’ANAFIC rappelle : « durant l’année 2019, le gouvernement à travers l’ANAFIC et le budget d’affectation spécial mis en place, a financé 791 microprojets. Ces microprojets sont en cours de réalisation par 750 PME recrutées par les collectivités locales ». Selon lui, le niveau d’exécution de ces travaux s’élève à 75%, en dépit du retard accusé dans le démarrage du processus. Aujourd’hui, dit-il, beaucoup de partenaires s’intéressent au financement de l’ANAFIC : « en 2019 nous avons été évalués par le système des nations unies, par les partenaires techniques et financiers comme l’Agence nationale de développement. Ils ont jugé performant notre système de gestion et ont promis de nous confier en 2020 suffisamment de ressources pour assurer la mise en œuvre des projets des collectivités ».
Pour sa part, Christine Sagno, présidente du conseil d’administration de l’ANAFIC félicite son équipe pour le travail abattu. « La mise en œuvre du programme de travail et budget annuel (PTBA) de 2019 a fait l’objet de supervision par le conseil à travers des missions de terrain », indique-t-elle. Avant d’ajouter que partout dans les collectivités, aujourd’hui, il y a deux ou trois infrastructures : « s’il n’y a pas de forages, c’est la construction d’une école ou d’un poste de santé ».
Cette année, rassure-t-elle, les choses vont commencer tôt : « on va terminer les infrastructures qu’on n’a pas achevé en 2019 et entamer d’autres projets ».
Rappelons que l’ANAFIC est en novembre 2017. Elle a pour objectif de mobiliser des ressources pour alimenter le fonds national de développement local et le redistribuer entre les différentes collectivités.
Hawa Bah