Accusés de troubles à l’ordre public, Élie Kamano et une vingtaine de ses compagnons sont jugés ce vendredi 9 janvier au tribunal de première instance de N’zérékoré. L’audience se tient sur instruction du juge de paix de Gueckédou, Oumar Diallo, devenu président du TPI de N’zérékoré pour la circonstance.
Dès l’ouverture du procès, Me Siba Michel Kolié du collectif des avocats du Front national pour la défense de la constitution, a dénoncé la délocalisation du procès de Gueckédou à N’zérékoré, sans qu’ils n’en soient informés. « Nous demandons que le procès soit ramené à Gueckédou, sinon on se retire », menace-t-il.
En réponse, la partie civile explique que la délocalisation du procès se justifie par la tension qui l’entoure alors que le dispositif sécuritaire en place à Gueckédou est insuffisant. Pour renchérir, le président du tribunal, Oumar Diallo, ajoute qu’il avait reçu la correspondance des avocats des accusés : « si aujourd’hui on parle du collectif des avocats du FNDC, c’est une surprise pour moi. Donc, j’ordonne la tenue du procès » déclare Oumar Diallo.
Du coup, les avocats mobilisés pour défendre Elie Kamano et compagie, Michel Siba Kolié et Me Théa, se sont retirés de la salle. Et le procès se poursuit sans eux.
Nous y reviendrons
Niouma Lazare KAMANO pour ledjely.com
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