Après une journée de débat houleux, le trbunal de première instance de N’zérékoré a renvoyé la sentence du procès d’Elie Kamano et 22 autres jeunes, à l’audience du 14 janvier prochain. En attendant, le chanteur converti en homme politique et les autres prévenus sont conduits à la maison centrale de N’Zérékoré.
A l’audience du vendredi 10 janvier, les accusés ont rejeté en bloc les faits qui leur sont reprochés. A la barre, Élie Kamano indique ce procès est plus politique que juridique : « je ne sais pas pourquoi on me maintient en prison. J’ai été victime d’agression physique de la part de madame Jean Marc Telliano. Elle m’a administré une paire de gifle en pleine rue. J’ai pas réagi et j’ai porté plainte, personne n’en fait cas. » Dans la foulée, il explique qu’il est accusé d’être à la base des manifestations qui se sont produites le 1er janvier à Makona, à Guckédou : « je n’ai même pas été à cet endroit ».
Dans son réquisitoire, le procureur du tribunal de Macenta, Abdoulaye Babady Camara, demande une peine d’un an de prison assorti de 3 mois de sursis contre Elie Kamano.
Il faut rappeler l’artiste et ses coaccusés sont poursuivis pour attroupement illégal, complicité, incendie volontaire et coups et blessures.
De N’Zérékoré, Niouma Lazare Kamano pour ledjely.com
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