C’est l’image de cette deuxième journée de la phase de résistance active lancée hier lundi 14 janvier par le Front national pour la défense de la constitution (FNDC). Il s’agit de la vidéo montrant un enfant au visage ensanglanté. Couché par terre, certains de ceux qui s’agitent autour de lui disent qu’il est mort. Abondamment relayée en particulier via les réseaux sociaux, la vidéo provoque une grosse indignation. D’autant que certaines sources qui donnent l’enfant pour mort en attribuent la responsabilité aux forces de l’ordre. L’enfant aurait en effet reçu une balle à la tête. Mais plus tard dans la soirée de ce mardi, le ministère de la Sécurité bat en brèche cette version-là. Selon le département que dirige Albert Damantang Camara, la blessure du jeune aurait été provoqué par l’explosion d’un engin auquel il tentait de mettre le feu. Le ministère de la Sécurité ajoutant que le jeune n’était pas mort, a indiqué que ce dernier a été transporté dans une clinique pour recevoir des soins.
Dans la journée d’hier, au moins deux personnes ont trouvé la mort dans les manifestations, rallongeant la liste des victimes à 24, depuis le début des manifestations du FNDC, il y’a quelques mois.
GMC
