Un atelier sur l’élaboration d’une pré-stratégie nationale d’économe bleue, multisectorielle et sécurisée a eu lieu, ce mercredi 15 janvier 2020 à Conakry. Objectif : partager avec l’ensemble des acteurs impliqués, l’approche méthodologique, les outils de collecte des données et le planning du déroulement des activités.
« L’économie bleue constitue aujourd’hui un nouveau modèle de développement plus ouvert et plus soutenable qui prend appui sur nos spécificités et qui reconnaît nos vulnérabilités », explique Luc Joël Grégoire, représentant résident du PNUD en Guinée. Les espaces maritimes et les eaux territoriales de la Guinée, selon lui, regorgent d’énormes richesses : « ces richesses représenteront de réelles perspectives de développement en termes de ressources énergétiques, d’opportunités et d’emplois ».
L’objectif de cette étude, dit-il, est de faire un état des lieux en vue de dégager les bases d’une pré-stratégie nationale d’économie bleue planifiée, multisectorielle et sécurisée, pouvant être soutenue par des projets et programmes structurants, ainsi que par une coopération internationale et régionale mobilisatrice.
Pour sa part, le ministre des investissements publics et privés, Gabriel Curtis, indique : « l’élaboration de la pré-stratégie et plus tard la stratégie nationale de l’économie bleue, permettra à notre pays de faire face à la faiblesse du cadre juridique, politique, réglementaire et institutionnel. » Pour lui, l’économie bleue permet de valoriser des secteurs qui ne sont peut-être pas forcement souvent couvert dans le plan de développement économique.
A la fin des travaux, il est attendu des participants venus des départements ministériels, des ONG et des institutions , une approche méthodologique approuvée par toutes les parties prenantes.
Balla Yombouno