La sous-préfecture de Tokounou, située à 120km de la commune urbaine de Kankan dit oui à l’abandon des violences basées sur le genre, y compris les mutilation génitales féminines et les mariages précoces. C’est le résultat d’une campagne de sensibilisation menée par Association des amis de la solidarité et le développement (ASD), grâce l’appui financier du programme des nations unies pour la population.
A la cérémonie de déclaration, l’enthousiasme était au comble. Devant les autorités mobilisées pour la circonstance, notamment le chef de cabinet du gouvernorat de Kankan, l’inspectrice régionale de l’action sociale et plusieurs cadres et de la préfecture, Aminata Bérété, les femmes de la localité ont reconnu les méfaits des MGF chez les femmes et filles : les fistules obstétricales, les complications lors de l’accouchement etc. Pour toutes ces raisons, elle annonce leur décision d’abandonner la pratique dans la zone.
« Je souhaite que cet engagement soit le déclic d’un réveil des femmes de Tokounou pour abandonner toutes ses pratiques dans la sous-préfecture », déclare Aminata Bérété.
Notons que les violences basées sur le genre sont enregistrées dans plusieurs partie de la haute Guinée.
Michel Yaradouno
Correspondant régional
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