Faudrait-il croire à la conséquence de la grève du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) ou de celle de l’appel à la résistance du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) ? Toujours est-il qu’en plus de la paralysie de la circulation, plusieurs écoles privées de petit Simbaya, sont obligées, elles aussi, de relâcher les élèves dès l’ouverture des classes, ce mardi matin. Depuis le début de la grève, la semaine dernière, les cours sont perturbés seulment dans les écoles publiques de la zone.
Très tôt dans la matinée, en effet, des individus non encore identifiés ont procédé à des jets de pierres dans l’enceinte de certains établissements et tenter de brûler des pneus sur la chaussée. Un d’entre eux a été arrêté par des jeunes du quartier et conduit au commissariat central de Ratoma. « Il n’y a pas de pagaille ici », a déclaré un jeune du quartier, situé sur la transversale 3, entre cosa et petit Simbaya.
Rencontrée, Nabintou Diallo, élève en 10ème année au groupe scolaire Harounaya, explique : « on a été pris de panique lorsque les bruits ont retentis aux alentours de l’école. Finalement, on nous a dit de rentrer à la maison. »
Dans, la mêlée, les parents d’élèves qui n’ont pas encore vu leurs enfants s’inquiètent. « Mes enfants sont toujours à l’école », se lamente une femme qui se dirige presqu’en courant vers l’établissement de ses enfants. «Il faut être irresponsable pour laisser son enfant aller à l’école avec tous ce que le pays traverse actuellement », déclare Mariama Diouldé Diallo, une autre mère de famille.
Hawa Bah