Dans le cadre de la diffusion de l’esprit de la bonne gouvernance à travers les quatre coins du pays, l’Organisation pour le changement positif (OCP), en partenariat avec l’ambassade des Etats-Unis en Guinée, organise du 24 janvier au 5 mars 2020, le marathon national dédié à cette valeur essentielle de la gestion des temps modernes. Après l’étape symbolique de Conakry, le marathon en question partira de la préfecture de Faranah, puis il offrira aux marathoniens l’opportunité quelques 5023 km, avant de s’achever à Conakry via un Forum national.
A l’occasion du départ symbolique du marathon, ce jeudi 23 janvier 2020, Mafoudia Camara, elle-même marathonienne, a indiqué que l’idée qui sous-tend l’initiative du marathon national de la bonne gouvernance, est de créer un cadre de concertation entre les différents acteurs de la société civile, ceux de l’administration, du secteur privé ainsi que les communautés à la base sur les questions de gouvernance, de transparence budgétaire, de civilité, de liberté fondamentale et de préservation de la paix dans les 33 préfectures et à Conakry. Pour un premier temps, indique-t-elle ensuite, le marathon consistera en « tournée nationale au cours de laquelle des journées de discussions seront programmées avec plusieurs panélistes, des débats, des expositions de projet et des idées à travers des stands et aussi la mise en place des plateformes de communication des participants au marathon national sur la gouvernance”.

En termes d’objectifs, le marathon et le Forum national prévu à Conakry toucheront directement 2300 personnes et indirectement 300 000 autres. « Grâce à l’utilisation des réseaux sociaux, le marathon touchera en moins 60 personnes par préfecture. Ainsi, le marathon national sur la gouvernance et le forum national sur la gouvernance permettront de présenter aux citoyens l’ensemble des moyens et outils mis à disposition par les organisations de la société civile et l’administration pour participer à la bonne gouvernance et à la lutte contre la corruption », souligne également Mafoudia.
Quant à lui, Ibrahima Kalil Gueye, président de l’organisation pour le changement positif, note tout d’abord que l’idée du marathon national sur la gouvernance résulte des clauses de la première édition du forum national sur la gouvernance en février 2019. En effet, à l’issue de cette première édition, explique-t-il : « nous avons compris avec les administrateurs, les organisations de la société civile, qu’il fallait étendre toutes les discussions qui avaient eu lieu pendant ce forum à l’intérieur du pays… nous nous rendons dans les localités de l’intérieur du pays pour discuter avec les communautés sur la gouvernance participative, la promotion de la paix et la lutte contre la corruption »
Se penchant ensuite sur les résultats escomptés de cette deuxième édition, il note :
C’est non seulement l’apaisement des relations entre gouvernants et gouvernés, plus de transparence dans la gestion de la chose publique, informer l’ensemble des communautés sur les outils légaux disponibles pour non seulement participer à la gouvernance et participer aux actes citoyens, mais aussi dénoncer les actes de corruption dont ils sont victimes.
Balla Yombouno