Les effets de la grève du SLECG se font ressentir dans la capitale forestière. Après avoir pris leur mal en patience pour quelques semaines, les élèves de plusieurs établissements d’enseignement secondaire de la commune urbaine de N’zérékoré étaient ce lundi matin dans la rue. Ils réclamaient le retour des enseignants dans les salles de classes. Les forces de l’ordre n’ont pas tardé à faire usage de gaz lacrymogène pour les disperser.
Pourtant, selon Victor Haba qui s’est confié à notre micro, la colère que lui et ses camarades expriment est légitime. « Depuis le 9 janvier 2020, nos professeurs ont abandonné les cours. On vient tous les jours, on ne trouve aucun enseignant et aucune disposition n’est prise par les autorités pour décrisper la grève du SLECG », s’indigne Victor. Qui ajoute que le mouvement de ce matin avait pour objectif de demander au « directeur préfectoral de l’éducation de N’Zérékoré de trouver solution à la grève pour qu’on puisse étudier ».

Mais pour toute réponse, indique encore Victor Haba, ce sont les forces de l’ordre qui « viennent nous gazer et nous disperser dans les quartiers ».
Au moment où notre correspondant quittait les lieux, les élèves qui cherchaient à rencontrer le DPE étaient pourchassés par les forces de l’ordre au quartier Mohomou.
De N’zérékoré, Niouma Lazare Kamano pour ledjely.com
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