En dépit de l’appel du Front national pour la défense de la constitution (FNDC), aucune manifestation n’est enregistrée, ce mardi 28 janvier 2020, à N’zérékoré. La veille, le préfet de la localité, Sory Sanoh est monté au créneau pour proférer des menaces contre les opposants à la nouvelle constitution.
Dans la capitale de la Guinée forestière, ce mardi, tout fonctionne normalement : circulation, commerce, banques, stations d’essence etc. Les citoyens sont dans leurs occupations quotidiennes.
« Ce ne sont pas les menaces du préfet qui ont empêché l’antenne régionale du FNDC de manifester. Nous avions d’autres activités. Ses menaces ne nous font ni chaud ni froid », explique un responsable du Front national pour la défense de la constitution. Pour lui, il est trop tôt pour les autorités de crier victoire : « attendons de voir d’ici la fin de la journée. »
A travers la ville, en attendant, des agents des forces de l’ordre sillonnent les quartiers à bord des pick-up, tandis que d’autres restent postés au niveau des grands rondpoints de la ville.
Hier lundi, il faut le rappeler, lors d’une rencontre tenue à la maison des jeunes de N’Zérékoré entre les autorités et la population, le préfet Sory Sanoh a mis en garde le FNDC contre toute manifestation de rue ce mardi.
Nous y reviendrons.
De N’Zérékoré, Niouma Lazare Kamano pour ledjely.com