Nous vous l’annoncions précédemment. Les étudiants de l’école de santé de Kindia ont battu le pavé ce mardi devant le ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle, de l’Emploi et du travail. Ils réclamaient fondamentalement trois choses : le versement de leurs pécules, l’homologation de leur diplôme et la mise à disposition de leurs primes de séparation. A l’issue d’une longue séance de discussion avec notamment le Chef de cabinet dudit département, ils sont ressortis ce soir, avec un sentiment plutôt mitigé. De leur entrevue avec le représentant du ministère, ils ne récolent aucune satisfaction concrète. Ils n’ont eu droit qu’à des explications.
Point par point, Morlaye Camara, porte-parole des étudiants rend compte des discussions avec le chef de cabinet du ministère de l’Enseignement technique:
Sur la question des pécules
Ils nous ont dit que l’argent venait au compte du ministère l’Enseignement supérieur et qu’ils seraient dans les démarches permettant que l’argent vienne au compte du ministère de l’enseignement technique ; que cette négociation se trouve au niveau du ministère du Budget ; Ils seraient même sur le point de finaliser ce travail. Qu’il ne reste plus qu’un cachet qui permettrait d’envoyer l’argent dans nos établissements.
Par rapport aux diplômes,
Ils disent qu’ils ne sont pas pour le moment en mesure d’octroyer des diplômes de licence pour les écoles techniques. Ce, disent-ils, parce que c’est le ministère de l’Enseignement supérieur qui nous a orientés dans les écoles techniques et pour délivrer la licence, c’est au compte du ministère de l’Enseignement supérieur. Qu’une commission est formée, pour voir si les bacheliers qui font trois ans dans les écoles techniques peuvent voir la licence professionnelle (…).
Par rapport aux primes de séparation,
Ils disent avoir été surpris d’entendre qu’on donne des primes de séparation dans les universités. Ils nous ont demandé si nous en avons la certitude ? Nous avons dit que nous en avons la certitude, parce que nous avons des frères et amis qui finissent et reçoivent leur prime de séparation. Ils disent qu’ils vont appeler auprès du ministère de l’Enseignement supérieur, voir si c’est une réalité.
Balla Yombouno