On le disait précédemment. Le déclenchement de la grève que 11 centrales syndicales avaient dernièrement annoncé en guise de soutien au Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) se heurte à quelques soucis. D’abord, il y a eu un glissement de la date de dépôt du préavis. Il semble que de côté, on se soit finalement accordé pour ce lundi 17 février. Sauf que la puissante Fédération syndicale autonomie des banques et assurances de Guinée (FESABAG) n’a pas encore signé son propre préavis. L’absence de son secrétaire général, Abdoulaye Sow, à l’extérieur du pays pour des nécessités de soins, est invoquée comme prétexte. C’est du moins ce qu’Aboubacar Soumah, le secrétaire général du SLECG a lui-même annoncé ce samedi 15 février en marge de l’Assemblée générale de son syndicat.
« Le préavis est rédigé et sur les 11 centrales, 10 ont déjà signé, il n’y a plus qu’une seule centrale (la Fédération syndicale autonome des banques et assurances de Guinée, ndlr) dont le secrétaire général (Abdoulaye Sow, ndlr) est à l’étranger pour des raisons sanitaires, qui n’a pas signé. Quand ce sera signé, le document sera immédiatement déposer lundi », a déclaré en substance Aboubacar Soumah.
A ces atermoiements, s’ajoute que le gouvernement pour sa part met la pression sur les enseignants grévistes. Ainsi, le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation déclarait récemment que tout enseignant qui ne se présenterait ce lundi 17 février en classe se verrait remplacer.
Hawa Bah