Aujourd’hui âgé de 19 ans, Blaise Koivogui a eu l’amour pour le cuir rond depuis qu’il était tout-petit. A 10 ans, il s’est offert une spécialité : le jonglage. Et, il s’est plutôt ligoté une réputation en la matière. Dans différent stade de la capitale, il est toujours entourer de jeunes gens abasourdis par son art de manier la balle.
Issu d’une famille modeste de 5 enfants dont il le benjamin, Blaise Koivogui a grandi dans un appartement de 2 chambres-salon à Sanoyah dans la périphérie de Conakry. Et, son père n’étant plus, c’est sa mère, Miret Zoumanigui, infirmière en service dans un centre de santé de Coya, qui s’occupe de la charge familiale. « Son amour pour le football a fini par prendre le dessus sur ses études. Il a abandonné l’école alors faisait la 9ème année », explique sa mère. Qui, choquée, précise : « je n’ai pas d’autres choix que de le soutenir dans son combat pour devenir un footballeur professionnelle.» Elle lui donne par jour 20.000 GNF pour son transport, quand il va s’entrainer au stade du 28 septembre et 10.000 GNF s’il se limite au stade de Kansoyah, situé non loin de leur quartier : « en plus, je suis lui achète ses équipements : ballon, maillot, chaussures de sport etc. »
Aujourd’hui admis à l’académie CFFP de Dar Es Salam, Blaise occupe le poste de milieu de terrain et est auteurs de plusieurs buts ou passes décisives dans les rencontres.
Il rêve d’être un grand footballeur et jouer dans des grands clubs ou un jongleur de réputation international. Pour y parvenir, il s’entraine 2 fois par jours (8 h- 9 et
15h à 17). Et, pendant son temps libre, il tente sa chance avec les lotos, en choisissant des équipes en compétition. Il lui une fois arrivé par deux fois de gagner 900.000 GNF.
Balla Yombouno 628742308