Au cours d’un point de presse qu’il a animé ce vendredi 28 février dans les locaux du Bloc administratif de N’zérékoré, le préfet de cette ville capitale de la région forestière a réitéré le soutien indéfectible qu’il entend apporter au président Alpha Condé. Et il y est allé avec une dose suffisante de zèle. Ce, parce que selon El Hadj Sory Sanoh, son attachement au chef de l’Etat ne tient pas qu’à sa nomination par ce dernier au poste de préfet.
Ainsi, il déclare notamment :
Ce n’est pas en tant que préfet que je suis avec le président Alpha condé. Depuis 1991, jusqu’à maintenant, je suis avec lui. Parce que j’épouse son idéologie qui est de faire de la Guinée un pays émergent. Donc, tout ce qu’il dit, et je le dis et je le répète, même s’il dit d’égorger quelqu’un, moi je ne peux que l’appuyer dans sa démarche.
Sur la même lancée, le préfet de N’zérékoré, assumant parfaitement le caractère violent de son discours, menace les fauteurs de trouble :
On dit souvent que le préfet est violent dans son langage, je l’assume. Je dis haut et fort qu’à N’zérékoré, toute personne, qu’elle soit homme, femme, jeune, qui se hasarderait à faire ici ce qui se passe ailleurs, il ne sera pas caché, il sera mis au grand jour. A partir de maintenant jusqu’à la fin des élections, quiconque se hasarde à causer tant soit peu des troubles à l’ordre public ou tenter d’incendier un édifice public ici, trouvera le préfet devant lui ,armé de la force de la loi qui lui est reconnue.
Il faut noter que le matériel électoral pour la circonscription de N’zérékoré est déjà en place et l’acheminement pour les sous-préfectures a démarré ce jeudi 27 février 2020.
De N’zérékoré, Niouma Lazare Kamano pour ledjely.com
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