Le comité de pilotage du projet de développement des chaînes de valeurs agricole en Guinée (PDCVA-G) a tenu, ce mercredi 11 mars 2020, sa première session de l’année 2020. Appuyé par la banque islamique de développement (BID), le projet couvre l’étendue du territoire national pour une durée d’exécution de 5 ans (2019- 2023). Il vise notamment à réduire la pauvreté et à améliorer durablement les conditions de vie des populations vivant dans les zones du projet.
« Ce projet s’inscrit bien dans le cadre du Plan national de développement économique et social (PNDES) », explique Aminata Kourouma, présidente du comité de pilotage du projet et secrétaire générale du ministère du commerce. Selon elle,
la mise en œuvre de ce projet va impacter positivement le niveau de vie des populations vivant dans la zone du projet à travers l’amélioration du niveau d’employabilité des jeunes et l’autonomisation des femmes.
Pour sa part, Djenabe Diallo, coordinatrice du projet, indique que 11 filières sont couvert par le projet : la banane, le café, la pomme de terre, le manioc, le fonio, l’igname, la patate douce. « Le tout est renforcer par le maraichage constitué par les filières tomates, oignons e piment », ajoute-elle. A l’en croire, les 11 projets, permettent de développer la transformation et la commercialisation des produits.
Dans son discours, Lamarana Diallo, bénéficiaires du projet et membre de la fédération des paysans du Foutah Djallon, dégage un ouf de soulagement : « le projet appui de l’approvisionnement en intrants jusqu’au stockage. Les produits sont transformés. Il porte aussi sur les route de franchissement».
Au sortie de cette réunion, les attentes sont nombreuses, notamment la sécurité alimentaire, l’amélioration des qualités des aliments, la transition du système de culture de substance vers une culture de marché durable etc. Le un coût s’élève à 39, 83 millions d’euros. Le gouvernement s’occupe de 1,70 millions d’euros.
Balla Yombouno