Une Assemblée extraordinaire du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) est organisée ce 18 mars 2020. Elle fait suite à l’annonce de la grève des 11 centrales syndicales de l’union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG). Après s’être réjouit de la mobilisation du monde syndical pour la cause du SLECG, Aboubacar Soumah dénonce les velléités enfouies dans l’escarcelle de certains dirigeants. Résumé !
« Ce qui est plus encore alarmant c’est que la réunion initialement prévue entre l’USTG et les représentants du gouvernement est reporté à une date qui n’a pas encore été fixé. Donc, ça veut dire qu’ils ne sont pas encore prêts (pour dialoguer, ndlr). Il y a une mauvaise foi qui les anime. Ils ne veulent pas sortir la Guinée de cette crise.
Évidemment ! Il y a certains ministres parmi eux qui profitent de ces circonstances, parce qu’ils s’abreuvent de cette crises. Ils profitent de ces crises pour sortir de l’argent. Donc, ils ne veulent pas de la paix dans ce pays…
Notre combat n’est contre personne, mais contre les prédateurs de ce pays qui se sont accaparés de façon malhonnête des biens de ce pays et qui ne veulent pas partager. »
Hawa Bah