Des Banques cadenassées, mais des institutions de microfinance et société de téléphonie ouvertes…tel est le constat à Kaloum, dans la matinée de ce 19 mars 2020, de la première journée de grève générale et illimitée déclenchée par l’Union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG).
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« On est en débrayage, la banque ne sera ouverte qu’à 12h, mais si vous avez une carte de crédit vous pouvez entrez par l’autre porte (porte d’entrée des travailleurs, ndlr) et retirer de l’argent », a déclaré une employée de UBA assise dehors.
Même constat à l’Ecobank où l’ouverture est prévue pour midi. Par contre à la Banque islamique de Guinée et la Banque pour le commerce et l’industrie, un service minimum est disponible (une caisse ouverte). Dans le quartier Kipé, dans la commune de Ratoma, dans une agence d’Ora Bank, il a été dit à un autre de nos reporters qu’il « n’y a pas de réseau. Revenez à midi ».
Justement, si les caisses sont quasi fermées, une importante partie du personnel administratif reste sur place. D’ailleurs, certains sont défavorables au motif du mot d’ordre de grève. « Je ne suis pas d’accord avec cette idée de déclencher une grève par solidarité. L’enseignement n’est pas le seul corps de métier, qu’en est-il des médecins et autres », s’interroge à propos un banquier à peine descendu de son véhicule ?
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Par contre, la grève ne semble pas affecter les institutions de microfinance et les sociétés de téléphone. C’est du moins le constat qu’a fait ce matin dans des agences du quartier Almamya.
A noter que c’est en soutien au Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) dont la grève depuis le 9 janvier dernier, que l’USTG a déclenché ce mot d’ordre de grève.
Hawa Bah
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