En ce lendemain du double scrutin émaillé hier de nombreuses violences, les activistes restent timides le long de l’autoroute Fidel Castro. C’est en tout le cas qu’a fait ce matin notre reporter qui a parcouru le tronçon. Si les citoyens tentent de reprendre le rythme normal de leur quotidien, il y a que le commerce, en ce qui concerne, demeure morose.
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Aux km36 d’abord, en apparence, rien d’anormal. Si ce n’est pas qu’en ce lieu habituellement bruyant de klaxons des véhicules, la circulation y est ce matin très fluide. Par ailleurs, à l’intérieur du marché, boutiques et magasins ont les rideaux tirés.
Situation quasi-identique de Lansanaya à Enta, en passant par Dabompa. Partout, les citoyens s’efforcent de vaquer à leur quotidien. Mais l’atmosphère est chargée de méfiance. Bien que les boutiques soient ouvertes par endroit. Comme les stations services, du reste. La circulation, quant à elle, anormalement fluide en ce début de semaine. D’ailleurs, au carrefour de Dabompa, les bus de transport publics sont en mode arrêt.
Au marché de Matoto, banques, boutiques et magasins sont fermés. Mais dans certains cas, les propriétaires, veillant au grain, sont assis devant les portes closes.
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Pour le reste, le marché est plutôt animé. En particulier devant les femmes étalagistes.
Au rond-point de la Tannerie, le dispositif de sécurité est exceptionnel. Signe que le climat n’est pas tout à fait ordinaire.
Balla Yombouno